@article{application:4255, recid = {4255}, author = {Duguay, Pierre}, title = {Une analyse du modele a forme reduite et son application du Canada}, publisher = {Banque du Canada}, address = {1983}, pages = {1 ressource en ligne (v, 52 pages)}, abstract = {Ce document résume les recherches que nous avons menées ces dernières années en vue d'évaluer les possibilités d'un modèle réduit inspiré du modèle monétariste de la banque de réserve fédérale de Saint-Louis. Le modèle gravite autour de deux équations estimées pour la période 1957-1977. Une première équation décrit les variations trimestrielles de la dépense nationale brute aux prix du marché à partir des fluctuations des recettes d'exportation, du rythme d'expansion de la masse monétaire et des changements dans la position budgétaire des administrations publiques. Une deuxième équation tente de relier l'évolution de l'indice implicite de prix de la dépense nationale brute au degré de surchauffe de l'économie. En dégonflant la dépense nationale brute aux prix du marché, cet indice nous permet de calculer le volume de production. Le modèle ainsi obtenu est qualifié de monétariste parce que la monnaie joue un rôle prépondérant dans la détermination de la demande globale en termes nominaux et parce que les forces dynamiques décrites par l'équation de prix sont suffisantes pour ramener le taux d'utilisation de la capacité de production à un niveau "naturel" indépendant du taux d'expansion de la demande nominale. Lorsque cet équilibre est atteint, le taux d'inflation est égal au taux de croissance de la demande nominale diminué du taux d'expansion de la capacité de production. Toute tentative visant à maintenir le taux d'utilisation de la capacité de production à un niveau supérieur au taux "naturel" se heurte à une accélération de l'inflation et nécessite un relèvement graduel du taux d'expansion monétaire. Tout simpliste qu'il soit, ce paradigme de la dynamique des prix et de la production a su reproduire avec satisfaction les hauts et les bas de la conjoncture économique agitée de la période 1969-1977. Ce rapport offre une explication détaillée du paradigme de Saint-Louis, laquelle servira à mieux faire comprendre les limites du modèle. Il expose notamment pourquoi le modèle de Saint-Louis n'est pas vraiment monétariste. Il explique les implications que comporte une spécification de l'équation de demande en termes nominaux, et transgresse un tabou monétariste en proposant d'estimer cette équation en termes réels. Les deux modèles sont ensuite comparés tout au long du rapport, tant au niveau de l'estimation qu'au niveau de la simulation dynamique, ce qui permet de tirer un certain nombre d'enseignements très utiles. Dans ce travail de recherche, un effort particulier est apporté d'une part à la définition de la masse monétaire qui "explique" le mieux le comportement de la dépense globale et d'autre part â la stabilité des coefficients estimés. A cette fin, la période êchantillonale a été découpée en trois sous-périodes, la période antérieure au régime de change fixe, la période de taux de change fixe et la période postérieure. L'influence de la révision de la Loi sur les banques en 1967 sur la stabilité des coefficients a aussi retenu l'attention.}, url = {http://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/4255}, doi = {https://doi.org/10.34989/tr-15}, }