TY - GEN AB - From 1980 until 2007, U.S. average hours worked increased by thirteen percent, due to a large increase in female hours. At the same time, the U.S. labor wedge, measured as the discrepancy between a representative household's marginal rate of substitution between consumption and leisure and the marginal product of labor, declined substantially. We examine these trends in a model with heterogeneous households: married couples, single males and single females. Our quantitative analysis shows that the shrinking gender wage gaps and increasing labor income taxes observed in U.S. data are key determinants of hours and the labor wedge. Changes in our model's labor wedge are driven by distortionary taxes and non-distortionary factors, such as cross-sectional differences in households' labor supply and productivity. We conclude that the labor wedge measured from a representative household model partly reflects imperfect household aggregation. AB - De 1980 à 2007, le nombre moyen d'heures travaillées aux États-Unis s'est accru de 3 % en raison de la forte hausse du nombre des heures effectuées par les femmes. Parallèlement, l'écart entre le taux marginal de substitution consommation-loisir d'un ménage représentatif et la productivité marginale du travail a diminué de façon marquée. Les auteurs examinent ces tendances au moyen d'un modèle comportant des agents hétérogènes, soit des couples mariés, des hommes célibataires et des femmes célibataires. L'analyse quantitative montre que le rétrécissement des écarts salariaux hommes-femmes et l'augmentation des impôts sur le revenu du travail que font ressortir les données américaines sont des déterminants clés du nombre d'heures travaillées et de l'écart observé entre le taux marginal de substitution consommation-loisir et la productivité marginale du travail. Dans le modèle, les variations de cet écart s'expliquent par la présence de distorsions fiscales et d'autres facteurs qui ne sont pas sources de distorsions, telles les différences transversales dans l'offre de travail et la productivité des ménages. Les auteurs concluent que l'écart entre le taux marginal de substitution et la productivité marginale du travail mesuré à partir d'un modèle à agent représentatif traduit en partie l'agrégation imparfaite des ménages. AU - Cociuba, Simona AU - Ueberfeldt, Alexander DA - 2010 DO - 10.34989/swp-2010-28 DO - DOI ID - 1570 KW - Economic models KW - Labour markets KW - Potential output KW - Modèles économiques KW - Marchés du travail KW - Production potentielle L1 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1570/files/wp10-28.pdf L2 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1570/files/wp10-28.pdf L4 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1570/files/wp10-28.pdf LA - eng LK - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1570/files/wp10-28.pdf N2 - From 1980 until 2007, U.S. average hours worked increased by thirteen percent, due to a large increase in female hours. At the same time, the U.S. labor wedge, measured as the discrepancy between a representative household's marginal rate of substitution between consumption and leisure and the marginal product of labor, declined substantially. We examine these trends in a model with heterogeneous households: married couples, single males and single females. Our quantitative analysis shows that the shrinking gender wage gaps and increasing labor income taxes observed in U.S. data are key determinants of hours and the labor wedge. Changes in our model's labor wedge are driven by distortionary taxes and non-distortionary factors, such as cross-sectional differences in households' labor supply and productivity. We conclude that the labor wedge measured from a representative household model partly reflects imperfect household aggregation. N2 - De 1980 à 2007, le nombre moyen d'heures travaillées aux États-Unis s'est accru de 3 % en raison de la forte hausse du nombre des heures effectuées par les femmes. Parallèlement, l'écart entre le taux marginal de substitution consommation-loisir d'un ménage représentatif et la productivité marginale du travail a diminué de façon marquée. Les auteurs examinent ces tendances au moyen d'un modèle comportant des agents hétérogènes, soit des couples mariés, des hommes célibataires et des femmes célibataires. L'analyse quantitative montre que le rétrécissement des écarts salariaux hommes-femmes et l'augmentation des impôts sur le revenu du travail que font ressortir les données américaines sont des déterminants clés du nombre d'heures travaillées et de l'écart observé entre le taux marginal de substitution consommation-loisir et la productivité marginale du travail. Dans le modèle, les variations de cet écart s'expliquent par la présence de distorsions fiscales et d'autres facteurs qui ne sont pas sources de distorsions, telles les différences transversales dans l'offre de travail et la productivité des ménages. Les auteurs concluent que l'écart entre le taux marginal de substitution et la productivité marginale du travail mesuré à partir d'un modèle à agent représentatif traduit en partie l'agrégation imparfaite des ménages. PY - 2010 T1 - Trends in U.S. Hours and the Labor Wedge TI - Trends in U.S. Hours and the Labor Wedge UR - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1570/files/wp10-28.pdf Y1 - 2010 ER -