TY - GEN AB - According to the rent-extraction hypothesis, weak corporate governance allows entrenched CEOs to capture the pay-setting process and benefit from events outside of their control – get paid for luck. In this paper, I find that the independence requirement imposed on boards of directors by the Sarbanes-Oxley Act of 2002 (SOX), together with the governance regulations subsequently introduced by stock exchanges, affects CEO pay structure. In firms whose corporate boards were originally less independent, and thus more affected by these provisions, CEO pay for performance strengthened while pay for luck decreased after adopting SOX. In contrast, those firms that exhibited strong board independence prior to SOX showed little evidence of pay for luck and little change in pay for performance following the adoption of SOX. The results are consistent with the rent-extraction hypothesis, and they are robust to alternative explanations such as asymmetric benchmarks, oligopoly, and managerial talent. AB - Pour les tenants de la théorie de l'appropriation de la rente, la faiblesse des mécanismes de gouvernance d'entreprise permet aux chefs de direction de contrôler le processus d'établissement de leur rémunération et de profiter des retombées d'événements indépendants de leur volonté (rétribution liée à la chance). L'auteure constate que l'indépendance prescrite par la loi Sarbanes-Oxley de 2002 a, tout comme les règlements en matière de gouvernance édictés plus tard par les bourses, modifié la structure de rémunération des chefs de direction. Dans les entreprises où les conseils d'administration ont été plus touchés par les dispositions du texte (parce qu'ils étaient au départ moins indépendants qu'ailleurs), les primes de rendement des dirigeants ont augmenté et la part de la rétribution attribuable à la chance a diminué à la suite de l'adoption de la loi Sarbanes-Oxley. Dans le cas des entreprises où se trouvaient déjà en place des conseils d'administration forts, par contre, peu de données ont confirmé l'existence de ce type de rétribution et la loi Sarbanes-Oxley n'a guère eu d'effets sur les primes versées. Ces résultats sont conformes à la théorie de l'appropriation de la rente et restent les mêmes lorsqu'on examine d'autres hypothèses d'explication telles que l'asymétrie conjoncturelle des émoluments, la présence d'une structure oligopolistique et la qualité des dirigeants. AU - Paligorova, Teodora DA - 2008 DO - 10.34989/swp-2008-20 DO - DOI ID - 1477 KW - Labour markets KW - Marchés du travail L1 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1477/files/wp08-20.pdf L2 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1477/files/wp08-20.pdf L4 - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1477/files/wp08-20.pdf LA - eng LK - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1477/files/wp08-20.pdf N2 - According to the rent-extraction hypothesis, weak corporate governance allows entrenched CEOs to capture the pay-setting process and benefit from events outside of their control – get paid for luck. In this paper, I find that the independence requirement imposed on boards of directors by the Sarbanes-Oxley Act of 2002 (SOX), together with the governance regulations subsequently introduced by stock exchanges, affects CEO pay structure. In firms whose corporate boards were originally less independent, and thus more affected by these provisions, CEO pay for performance strengthened while pay for luck decreased after adopting SOX. In contrast, those firms that exhibited strong board independence prior to SOX showed little evidence of pay for luck and little change in pay for performance following the adoption of SOX. The results are consistent with the rent-extraction hypothesis, and they are robust to alternative explanations such as asymmetric benchmarks, oligopoly, and managerial talent. N2 - Pour les tenants de la théorie de l'appropriation de la rente, la faiblesse des mécanismes de gouvernance d'entreprise permet aux chefs de direction de contrôler le processus d'établissement de leur rémunération et de profiter des retombées d'événements indépendants de leur volonté (rétribution liée à la chance). L'auteure constate que l'indépendance prescrite par la loi Sarbanes-Oxley de 2002 a, tout comme les règlements en matière de gouvernance édictés plus tard par les bourses, modifié la structure de rémunération des chefs de direction. Dans les entreprises où les conseils d'administration ont été plus touchés par les dispositions du texte (parce qu'ils étaient au départ moins indépendants qu'ailleurs), les primes de rendement des dirigeants ont augmenté et la part de la rétribution attribuable à la chance a diminué à la suite de l'adoption de la loi Sarbanes-Oxley. Dans le cas des entreprises où se trouvaient déjà en place des conseils d'administration forts, par contre, peu de données ont confirmé l'existence de ce type de rétribution et la loi Sarbanes-Oxley n'a guère eu d'effets sur les primes versées. Ces résultats sont conformes à la théorie de l'appropriation de la rente et restent les mêmes lorsqu'on examine d'autres hypothèses d'explication telles que l'asymétrie conjoncturelle des émoluments, la présence d'une structure oligopolistique et la qualité des dirigeants. PB - Bank of Canada PY - 2008 T1 - The Effect of the Sarbanes-Oxley Act on CEO Pay for Luck TI - The Effect of the Sarbanes-Oxley Act on CEO Pay for Luck UR - https://www.oar-rao.bank-banque-canada.ca/record/1477/files/wp08-20.pdf Y1 - 2008 ER -